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Le coin du Dakar par Julien (8)

Publié par La Rédaction le mercredi 15 janvier 2020 à 07:53

À 55 ans, Patrice Carillon a toujours l’enthousiasme du jeune premier, l’expérience du vieux briscard en plus : il a déjà 12 Dakar à son actif avec des classements toujours honorables pour un pur amateur. À 50 ans, il avait conclu en 34ème position bluffé lui-même par sa propre performance. Mais Patrice Carillon a aussi connu les déconvenues avec deux abandons en 2004 et en 2012 et une blessure à l’épaule en 2010 qui ne l’a pas empêché d’aller au bout de l’aventure. Le gaillard de Troyes est un dur au mal qui soigne sa condition physique et vient chercher dans la compétition l’adrénaline qu’il ne trouve nulle part ailleurs. Même pas dans son métier d’hôtelier restaurateur où la pression est pourtant bien présente. Amateur d’architecture, notamment celle de Champagne Ardennes, et de cuisine traditionnelle, Patrice Carillon continue entre deux rallyes d’écumer les pistes de motocross de sa région, une discipline qui a forgé son tempérament de battant. Cette détermination correspond justement à l’esprit des « Original by Motul » dont il est l’un des fidèles.

La passion
Dans ce petit carré, on le considère même comme un exemple. « L’Amérique du Sud, c’était extraordinaire, on nous a emmenés dans des endroits magnifiques. Mais le Dakar, ça consiste à découvrir de nouveaux territoires, à traverser des pays et je pense que c’est ce qui nous attend cette année. Finalement je n’ai que des bons souvenirs sur le Dakar. Vivre la période des grosses cylindrées, ça a été exceptionnel : le défi physique était réellement relevé, il fallait vraiment être costaud pour arriver au bout sans assistance. C’est pour cela que j’ai toujours considéré que chaque jour était une nouvelle course, on ne dompte pas le Dakar. Il faut être vaillant tous les matins et garder la tête sur les épaules. En tout cas, ce sera certainement une belle découverte et je crois qu’il y aura aussi un réel delta en termes de difficulté avec ce que l’on faisait en Amérique. Enchaîner les spéciales très longues, cela change tout. »

Julien Guaquier.

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