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Le coin du Dakar par Julien (5)

Publié par La Rédaction le dimanche 12 janvier 2020 à 15:00

C’est sur des courses de mobylette que Guillaume Simonnet a appris à ouvrir la poignée de gaz en grand. Puis l’adolescent a rencontré Olivier Pain au moment se tourner vers les chemins boueux du cross qu’ils arpentaient notamment en compagnie de Jérôme Denibaud. Dans le trio de potes, Olivier avait déjà le meilleur coup de guidon et s’est rapidement tourné vers le rallye raid jusqu’à atteindre le podium du Dakar en 2014. Pendant tout ce temps, Guillaume et Jérôme ont été ses supporters les plus assidus. Admiratifs des performances de leur champion de copain, ils ont aussi cultivé le désir de s’engager à leur tour sur le Dakar tout en considérant que la marche était un peu trop haute. Mais au retour d’Olivier Pain après sa victoire dans la catégorie Original by Motul en 2018, Guillaume s’est décidé à ne plus retarder l’échéance, a planifié son inscription sur Merzouga et a entraîné avec lui son comparse Jérôme. Une fois le test marocain effectué, il n’y avait plus qu’à convaincre Olivier de reprendre le chemin du Dakar pour constituer un amical trio en partance pour l’Arabie Saoudite. Voilà la genèse du Team JOG (Jérôme-Olivier-Guillaume), dans lequel le leader est aussi le coach et le transmetteur, avec une mission essentielle : boucler le parcours chacun à son rythme, mais tous les trois à l’arrivée.

Des potes
« C’est une aventure entre potes. Cela fait dix ans qu’on suit Olivier et que ça nous donne des envies. Finalement je me suis décidé et j’ai entraîné Jérôme avec moi, puis Olivier a suivi. Quand je suis allé sur le Merzouga Rally, je partais quasiment de zéro dans la discipline car je n’ai toujours fait que du cross. En revanche j’ai toujours fait beaucoup de sport puisque je pratique le triathlon. En tout cas je me suis tout de suite senti à ma place. Je m’engage en Original by Motul parce que je trouve que c’est le vrai Dakar. Je n’appréhende pas du tout la mécanique parce que je suis technicien de métier. En revanche les nuits vont être courtes, le sommeil sera difficile à gérer : il me faudrait des nuits de six heures, mais je crois qu’elles seront rares. Je pense tout de même que mon atout sera le physique, parce que je n’ai pas à rougir dans ce domaine. Et la résistance et une des clés. Je pense aussi que c’est très précieux d’avoir Olivier comme parrain, ses conseils nous aident énormément et nous rassurent. L’objectif, ce sera d’être au bout tous les trois, mais nous ferons notre course chacun de notre côté ».

Julien Guaquier.

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