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Le coin du Dakar par Julien (4)

Publié par La Rédaction le samedi 11 janvier 2020 à 08:27

Le Dakar raconte par dizaines des histoires de copains. Dans celle-ci, Jérôme Denibaud tient le rôle de celui qui s’est fait tirer par la manche, qu’il a fallu convaincre avant de se lancer dans la grande aventure. Pourtant, la passion de Jérôme pour le deux-roues date de ses premières années, à l’époque où ses parents pouvaient l’autoriser à faire un tour de « Peewee » à deux euros sur un parking ; puis à sa première licence prise à l’entrée dans l’adolescence au motoclub des Deux-Sèvres, où il a justement rencontré… Olivier Pain. Ce copain des chemins boueux, qui est plus tard devenu l’un des protagonistes majeurs de la catégorie motos (3ème en 2014), s’est aussi transformé en parrain de luxe dans le trio qu’ils forment avec leur autre pote, Guillaume Simonnet, qui s’embarque lui aussi cette année pour son 1er Dakar. Bons élèves, les deux nouveaux-venus ont pu bénéficier des précieux conseils de l’ancien pilote Yamaha, bien qu’ils ne comptent pas évoluer dans les mêmes zones du classement. Pour pousser l’apprentissage jusqu’à son degré le plus exigeant, Jérôme a comme Guillaume choisi de s’engager dans la catégorie Original by Motul, c’est-à-dire ceux qui s’occupent eux-mêmes de l’entretien de leurs machines. C’est justement parmi ces motards « à la dure » qu’Olivier Pain s’était imposé lors de sa dernière participation en 2018. Voilà un clin d’œil du destin…

La passion
« J’ai toujours été passionné par la moto. Quand j’étais enfant, j’ai toujours voulu en faire. Et quand j’ai eu ma première moto, j’en ai pleuré. Ensuite j’ai commencé avec Olivier Pain, et on s’est toujours suivi, on est devenu très proches. Dans les années 80, je pouvais batailler avec lui. Mais ensuite il a pris une autre direction. Et pour nous c’était une fierté de voir ce qu’il faisait. Il a atteint un super niveau, on n’en revenait pas. Tous les ans, on l’aidait à organiser sa soirée d’avant-départ et à chaque fois, avec Guillaume on se disait « un jour il faut y aller ». Il y a deux ans, Guillaume s’est décidé, puis il m’a convaincu de venir sur le Merzouga avec lui, et là je me suis dit que je n’avais plus qu’à me lancer dans la recherche de partenaires pour financer mon Dakar. Et maintenant, on ne fait pas demi-tour ! Mon objectif est clair et net : aller au bout, peu importe le résultat. Je ne veux rien lâcher. Olivier nous a donné beaucoup de conseils très précieux, il nous enlève des tas d’interrogations et ce qu’il nous répète le plus souvent, c’est de ne pas nous enflammer. Ce sera énorme de vivre ça ensemble, même si chacun fera sa course. Réussir à terminer tous les trois, ce serait super ».

Julien Guaquier.

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