Go to account settings

Le coin du Dakar par Julien (2)

Publié par La Rédaction le jeudi 9 janvier 2020 à 18:47

On peut vivre le Dakar à la façon corse. C’est bien le registre de Sébastien Cosjean, qui ne connaît que l’enthousiasme pour aborder le défi qu’il s’est fixé. Sur le bivouac de Neom, du haut de ses trois jours d’expérience, le motard le plus souriant du bivouac dispose déjà d’un petit lot d’anecdotes à raconter. Mais les pépins connus en route n’affectent pas sa bonne humeur : « J’ai pris une grosse chute le premier jour, je roulais à 80 km/h et je suis monté en l’air à deux mètres au-dessus de la moto. Par miracle, je ne me suis pas fait mal mais les fringues sont à jeter ». En réalité, le tempérament de Seb l’incite davantage à retenir les émotions positives. Le plein d’images majestueuses enregistrées en cours de route en fait assurément partie… presque jusqu’à reconnaître que l’Arabie Saoudite pourrait rivaliser de beauté avec son île ? « Non, quand même pas, il n’y a rien de plus beau que la Corse, se révolte l’authentique amoureux de sa région. Mais aujourd’hui j’ai vu des choses magnifiques : ces énormes rochers et canyons sur fond de terre rouge, ça me rappelle les calanques de Piana. Chez nous, ils se jettent dans la mer, ici ils sont plantés dans le désert ».

Voyages
Dans l’expérience qu’il vit, c’est pourtant le côté humain qui le séduit, au sein du carré des Original by Motul et plus globalement au milieu des 2500 personnes qui peuplent le bivouac : « normalement à cette période là je fabrique ma charcuterie ! Je n’ai jamais vu autant de monde de ma vie, j’habite dans un village où nous sommes 100, en comptant les animaux. C’est incroyable pour moi et la façon dont tout cela fonctionne est impressionnante. On ne peut pas vivre une aventure de ce type-là ailleurs, ça n’existe pas. » Cette dose quotidienne de plaisir, Sébastien compte bien l’absorber jusqu’au bout, « en vivant cela kilomètre par kilomètre, prudemment, pour pouvoir emmener le drapeau à la tête de Maure sur le podium ». On imagine déjà la fête que lui réservent les chèvres, les cochons et les enfants de Bisina.

Julien Guaquier.

Voir plus

7

 

Articles

Mode sombre