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Jason Anderson, champion SX US 2018

Publié par La Rédaction le dimanche 6 mai 2018 à 09:21

Jason Anderson décroche à Las Vegas le 1er titre de sa carrière en Supercross US 450. Auteur d’une saison quasi parfaite, le pilote du Nouveau-Mexique réalise son rêve de gamin.

​Dans l’enceinte du  Sam Boyd Stadium de Las Vegas, Jason Anderson est un homme heureux. Un mélange de joie, de soulagement et de fierté se lit dans ses yeux. Du haut de ses 25 ans, le gamin du Nouveau-Mexique vient de réaliser l’un de ses plus grands rêves. Il succède à Ryan Dungey et devient le nouveau champion de la catégorie 450 en SX US. Après avoir décroché son premier titre en 250 sur la côte Ouest en 2014, le voilà maintenant au sommet de son art, vainqueur de l’un des championnats les plus disputés au monde. Trois ans après avoir fait son arrivée au sein de l’équipe Husqvarna, « El Hombre » offre également à la firme d’origine suédoise sa première couronne en catégorie 450. Ce samedi 5 mai est un jour historique. Entier, généreux, il n’a volé ce sacre à aucun de ses adversaires. Il fallait non seulement être rapide mais rester sur ses roues et faire preuve de régularité pour récupérer la plaque de numéro 1. Contre toute attente, Jason s’est imposé comme le successeur du « métronome » qu’était autrefois Ryan Dungey. À son tour, il inscrit son nom tout en haut du tableau et ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire du SX US.

Une saison en dents de scie
Le style d’Anderson, parfois à la limite, n’incitait pas les bookmakers à parier sur lui en début d’année. Pourtant, Jason a fait mentir tous les pronostics. Auteur d’une saison quasiment parfaite, il a toujours terminé dans les 5 premiers en finale, mises à part les épreuves de Daytona, où il se contente de la 7e place, et de Salt Lake City, où il est victime d’un souci mécanique. Ses statistiques rappellent celles d’un Dungey ne descendant que très peu du podium épreuve après épreuve. Plus charismatique encore, plus fougueux que Ryan, Jason a su garder pour lui cette rage de vaincre parfois étonnante. Plus d’une fois, il aurait pu se contenter d’une place d’honneur sans forcer son pilotage, sans avoir à prendre de risques. Anderson n’est pas un pilote raisonnable. S’il se sent capable de gagner, pas question de laisser filer une victoire. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles il est tant apprécié par le public américain. Il n’a rien du gendre idéal et n’hésite pas à débrancher de temps à autre tout en restant dans les limites du politiquement correct. Sans choquer, Anderson apporte un vent de fraîcheur et sait préserver sa personnalité très forte. C’est tant mieux. Sa recette a fonctionné. Si Salt Lake City n’a pas voulu lui décerner cette couronne une épreuve avant la fin, Las Vegas ne l’a pas trahi. Et si ce titre n’était que le premier d’une longue série ? Il a tout le temps d’y penser. L’heure est à la fête,  le champagne coule à flots… À ta santé, Jason.

Par la rédaction.

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