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L’avenir aléatoire de James Stewart

Publié par La Rédaction le dimanche 20 novembre 2016 à 08:13

James Stewart se fait discret. On ne va pas vous raconter des salades et écrire qu’il a signé chez Honda, Kawa’ ou Maico. On préfère traduire les propos de son dernier post Instagram.

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James Stewart : « C’est une vraie galère de réussir à rassembler tout ce qu’il faut pour l’année prochaine avec tant de sponsors qui quittent le cross, le niveau des pilotes et le manque de guidons. Cela étant dit j’essaie d’y arriver parce que je ne suis pas prêt à prendre ma retraite. Je peux encore gagner à l’avenir. J’espère donc être derrière la grille de départ bientôt. Si c’est dans six semaines ça sera super mais peu importe quand car je veux être avec les gens que j’aime et vous les fans. Les victoires, l’argent, la gloire, ça ne compte plus vraiment honnêtement. La seule chose qui me fait tenir sont mes fans car après cette année et les galères de l’intersaison je serais terminé. Je ne le suis pas alors je veux vous remercier de laisser briller la flamme. Merci pour l’amour. Merci aussi à tous mes sponsors qui continuent de me soutenir. Ce ne sont plus des sponsors c’est une famille. » (pour info James cite dans l’ordre : Red Bull, Go Pro, DC Shoes, Oakley, Seven MX, Bell et Gaerne.) »

Et maintenant ?
Si vous en doutiez encore le retour de James Stewart se fait de plus en plus aléatoire. Dans le post ci-dessus il évoque même la possibilité de ne pas être à Anaheim 1 si les choses ne se décantent pas rapidement. Il ne se met même pas dans la peau d’un pilote qui peut gagner le championnat. Il parle bien de « victoires » mais tout cela parait bien difficile. Sans moto il ne peut pas aller bien loin. Comment est-ce possible ? Comment un pilote de son palmarès et talent se retrouve ainsi sans avoir la confiance d’un constructeur ? Suzuki a bien essayé ces dernières années et s’en mord encore les doigts. A bientôt 31 ans, James n’est plus une valeur sûre. Il n’est plus « bankable » comme on dit à Hollywood. En revanche il pourrait être une bonne affaire pour une petite structure. Ses exigences financières ne sont plus ce qu’elles étaient. Une équipe avec un petit budget pourrait alors en profiter et sauter sur l’occasion. Pourquoi pas Yamaha Cycle Trader Rock River par exemple ? Tout est possible.

La rédaction

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