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L’avenir du Pitbike en France ?

Publié par La Rédaction le samedi 1 février 2020 à 08:01

Après avoir connu un bel engouement auprès du public français, le Pitbike est aujourd’hui sur son rythme de croisière. Comment se pratique-t-il ? Dans quelles conditions ? On fait le point.

Apparu dans l’hexagone il y a une quinzaine d’année, le Pitbike connait un effet de mode et un engouement terrible auprès du public français. Née aux Etats-Unis, la discipline se pratique de diverses manières non seulement en mode Freeride ou FMX mais également en compétition. Sous l’impulsion de Cyril Porte, un trophée de France d’abord puis un championnat de France dès 2008 voient le jour. C’est le début d’une grande aventure. D’autres championnats fleurissent également à l’image du Pit SX Trophy mais également le West Coast Tour devenu plus tard le Challenge Grand Ouest. Il y en a pour tous les gouts et pour tous les âges. Cette diversité mais également cette accessibilité à la moto tout terrain à moindre coût séduisent. Il n’est pas rare de compter 350 engagés sur une même épreuve. Les constructeurs comme Bucci, YCF ou Bastos Bike travaillent sur des machines de plus en plus fiables alors que des sites de vente en ligne comme WKX Racing voient le jour tandis que la FFM met en place une licence adaptée à la pratique à un tarif moins élevé.

L’évolution
Comme tout effet de mode, le Pitbike a d’abord explosé pour trouver ensuite son rythme de croisière. Le nombre d’engagés diminue mais il existe toujours aujourd’hui un noyau de passionnés prêts à traverser la France en long en large ou en travers pour ne pas louper les épreuves les plus qualitatives sur des pistes adaptées à la discipline et organisées par de véritables passionnés. Si le championnat de France, victime d’un essoufflement et d’un besoin de renouveau, n’est pas organisé en 2020 pour la première fois depuis sa création, une autre série est bien décidée à se maintenir pour le plus grand plaisir des adeptes. Le CNA (Championnat Nouvelle Aquitaine) propose cette saison un classement annuel que les pilotes soient licenciés ou non au sein de la ligue. Reconnus pour le cœur qu’ils mettent à l’ouvrage sur des pistes exclusivement réservées à la discipline, les organisateurs comptent bien permettre au Pitbike, au moins dans sa pratique en compétition, de se maintenir en France. D’autres championnats régionaux comme celui de Bourgogne Franche Comté ou de Bretagne sont eux aussi au programme sans oublier des événements ponctuels ou rassemblement incontournables.

Maintenir le Pitbike à son meilleur niveau en France est également le pari pris par les organisateurs de la Coupe du Monde 2020. Organisée au Cellier tout proche de Nantes les 28, 29 et 30 août prochains, près de 400 pilotes sont attendus d’un peu partout dans le monde. Créée par les anglais de chez Minibike Champs, elle s’exporte pour la première fois outre Manche même si une première « World Cup » fut organisée en mars 2016 à Tours par un autre promoteur, auréolée par ailleurs d’un joli succès.

Incontournable
Chez les prétendants à la victoire, notre français Mike Valade fait bien évidemment figure de favori. Au total, pas moins de 10 catégories sont au programme. Si l’on en croit les inconditionnels, les amoureux des petites roues, le rendez-vous est à ne pas manquer. Le pitbike n’est plus ce qu’il a été mais il existe toujours, assurément. C’est tant mieux. Pourvu que ça dure.

Par la rédaction.

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