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10 raisons d’aller au GP de France

Publié par Justine Geisler le jeudi 29 mai 2014 à 13:15

Neuvième manche des championnats du Monde 2014, le Grand Prix de France de Motocross marque le cap de la mi-saison. Un tournant pour un championnat dont le coup d’envoi a été donné début mars au Qatar, et qui se terminera mi septembre au Mexique. Absent du calendrier International l’an dernier, c’est Saint Jean d’Angely qui reçoit l’épreuve ce weekend.

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1- C’est le Grand Prix de France.
Course majeure du calendrier Français, le Grand Prix de France est l’une des rares opportunités de voir en action nos meilleurs représentants, qui ne sont pas présents en Elite. Steven Frossard, Jordi Tixier, Romain Febvre, Dylan Ferrandis et Xavier Boog ne rouleront plus en MX cette année dans l’hexagone. Alors que le nombre de GP en Europe se réduit chaque année au profit de destinations plus éloignées, la France reste l’un des GP les plus populaires qui soit, que ce soit à St Jean ou à Ernée l’an passé. Et l’ambiance est toujours l’une des meilleures du circuit, ce que soit dit en passant les pilotes étrangers apprécient toujours ; car si le public Français est chauvin, il est particulièrement sportif. Notons encore que les pilotes tricolores se surpassent souvent sur leurs terres, le dernier exemple en date remontant à l’an passé (seconde place de Dylan Ferrandis en MX2 et de Gautier Paulin en MX1, podium de Christophe Charlier en MX2).

2- On retourne à Saint Jean.
Si le tracé de St Jean n’a pas le charme de celui de Matterley Basin, tracé dans une prairie verdoyante, il offre au public une visibilité exceptionnelle, et ce n’est pas rien quand on compare avec des pistes comme Valkenswaard ou Lommel. Le club a encore travaillé sur le circuit cette année, le tracé étant notamment modifié après l’arrivée – la descente ‘Pastrana’ se prend maintenant en montée – et Sébastien Pourcel est venu le tester il y a quelques semaines, ce qui a permis de faire valider par un top pilote ces modifications. A St Jean comme à Ernée ou eut lieu le GP l’an passé le public est accueilli dans de bonnes conditions (sanitaires, escaliers, chambres froides aux buvettes, etc…), et le GP de France reste l’un des moins chers de l’année.

3- Herlings et Cairoli.
Tous deux dominateurs de leur championnat, Jeffrey Herlings et Antonio Cairoli sont deux ‘monstres’ du MX moderne. Si le premier n’a pas encore le palmarès du second, tout laisser penser qu’il est promis à un avenir brillant, le second n’étant toutefois pas prêt à laisser sa place. Jeffrey a gagné tous les GP dont il a pris le départ cette année, Antonio est lui on ne peut plus régulier et tous deux font briller leurs KTM usine. On rêve de les voir s’affronter à armes égales, mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour ; les regarder rouler, gérer leur course et leurs rivaux est toujours un grand moment.

4- Les courses MX2.
Si Herlings domine la catégorie, maintenant qu’il a récupéré de ses blessures, les courses MX2 sont très spectaculaires à suivre cette année. Le niveau général s’est élevé, tant chez les constructeurs – Kawasaki, Husqvarna, Suzuki, Honda et Yamaha – qui rivalisent avec les KTM que chez les pilotes. Cet hiver Dylan Ferrandis, Romain Febvre, Tim Gajser et Arnaud Tonus pour ne citer qu’eux ont clairement franchi un palier, s’arsouillant chaque weekend pour le plus grand bonheur du public. En Angleterre le weekend dernier ils étaient encore quatre à l’approche du dernier tour à pouvoir prendre la seconde place derrière Herlings.

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5- Le duel Cairoli – Desalle.
Depuis que Clément Desalle a totalement récupéré de sa blessure, le duel fait rage entre le champion en titre Antonio Cairoli et son dauphin. Antonio s’est imposé aux Pays Bas, Clément a signé le doublé en Espagne, et tous deux se sont partagés les manches en Angleterre. Qui prendra l’ascendant à St Jean ? Vingt huit points les séparent au championnat, mais attention aux outsiders que sont Jeremy Van Horebeek, Kevin Strijbos et Steven Frossard, capables de s’imposer à St Jean.

6- Le style Tonus.
Dauphin de Herlings en MX2 après avoir porté la plaque rouge pendant quelques semaines, Arnaud Tonus est aujourd’hui considéré comme le plus beau pilote du championnat. On ne sait pas comment le Suisse arrive à caser son grand gabarit sur sa 250 Kawasaki, mais le voir rouler est un régal pour l’œil et pour le photographe, tant son style est coulé et limpide. Pilotant souvent debout sur les repose pieds, il est clairement le n°2 de la catégorie et même quand il part mal on le retrouve en fin de manche aux avant postes. Courtisé par les teams Américains (Honda Troy Lee et Kawasaki Pro Circuit) le Suisse pourrait filer aux USA l’an prochain, et c’est peut être sa dernière sortie en France.

7- Supporter Livia.
Vainqueur de la dernière manche du Mondial féminin, aux Pays Bas, Livia Lancelot doit impérativement gagner pour garder ses chances de sacre, après une casse mécanique et un résultat blanc. Le niveau est particulièrement relevé cette année avec Livia, Chiara (Fontanesi, la championne en titre), Meghan (Rutledge, l’Australienne qui a remporté deux des trois GP) et Nathalie (Kayne, la régulière Britannique). Il faudra que vous fassiez du bruit derrière Livia, et pour cela l’un de ses partenaires va faire livrer 1000 ardoises de panneauteur sur le circuit. Rendez vous sur le stand DT1 dans le paddock pour obtenir de quoi encourager notre ambassadrice de charme.

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8- Go les Frenchies.
La délégation Française va être présente en force ce weekend, malgré les absences de Gautier Paulin (qui sera là en spectateur samedi et dimanche) et de Christophe Charlier blessés. On retrouvera en MXGP Steven Frossard, Xavier Boog, Sébastien Pourcel, Milko Potisek, Cédric Soubeyras, Gregory Aranda, Valentin Teillet, Jason Clermont et Fabien Izoird, soit 30% du plateau ! En MX2 vous pourrez encourager Romain Febvre, Jordi Tixier, Dylan Ferrandis, Maxime Desprey, Alexis Verhaegue, Adrien Escoffier, Arnaud Aubin, Jordan Lacan et Simon Mallet. Enfin chez les filles une grande première puisqu’a côté de Livia Lancelot et Justine Charroux habituées du Mondial pas moins de sept autre filles vont tenter leur chance.

9- Les 125 et l’avenir en piste.
Depuis qu’il se dispute en lever de rideau des GP, le championnat d’Europe 125 a retrouvé tout son lustre. Dans cette catégorie vous ne pourrez qu’admirer le talent du jeune Néerlandais Davy Pootjes, promis à un brillantissime avenir. Le pilote KTM n’est pas imbattable, mais met la barre très haut ! Local de l’épreuve au même titre que Valentin Teillet en MXGP, le Vendéen David Herbreteau connaît lui aussi la recette gagnante, puisqu’il s’est imposé dans une manche en Bulgarie ; il a les moyens de récidiver, d’autant que le public devrait le pousser, lui et les autres Français de la catégorie ; surveillez tous particulièrement le grand Dan Houzet et le jeune Maxime Renaux !

10- Frossard pour un podium.
Vainqueur ici même en 2011, Steven Frossard sort de deux années terribles, marquées par des blessures à répétition. De retour chez Kawasaki, il s’est offert trois podiums de manche mais attend toujours un succès, ou un podium de GP. Il est capable d’obtenir les deux à St Jean, et sa seconde place dans la première manche du GP de Grande Bretagne le weekend dernier est un bon signe. Avec son pilote spectaculaire et volontaire, Steven ne passe jamais inaperçu sur la piste, et se donne toujours à 200%. S’il contient sa fougue et connaît un minimum de réussite, il peut faire vibrer St Jean cette fois encore.

(Communiqué de presse et photos Mediacross).

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