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Livia Lancelot : « objectif plaque rouge »

Publié par Justine Geisler le mercredi 6 mai 2015 à 15:41

Co-leader du Mondial Féminin depuis le GP de Thaïlande début mars, Livia Lancelot se prépare à la reprise du championnat qui aura lieu les 23 et 24 Mai en Grande Bretagne. Ce GP mais aussi et surtout celui de France, qui se disputera une semaine plus tard (30-31 Mai) à Villars sous Ecot dans le Doubs, seront deux étapes cruciales dans la course au titre mondial que Livia prépare avec application. Au soir de sa cinquième victoire (sur cinq épreuves) en championnat de France Féminin, nous avons fait le point avec Livia.

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Livia, dix manches courues et dix manches gagnées, le championnat de France féminin ressemble à une promenade de santé ?
C’est sûr qu’avec le travail effectué la semaine, les weekends de championnat de France sont plus faciles à gérer ! Je m’entraine énormément pour gagner le titre mondial, et cet entrainement facilite les choses quand je roule en France. L’an passé c’était un peu plus serré parce que je revenais de ma blessure au genou, cette année je ne dirais pas que c’est une promenade de santé car ce n’est jamais facile, mais les écarts sont assez importants

C’est compliqué de se motiver pour un championnat de France ?
Non, parce que ces courses font partie de mon programme d’entrainement pour le mondial. On prend des départs, il y a des séances chronométrées, il y a des jeunes comme la petite Verstappen qui ne font pas semblant et mettent du gaz, elle n’est jamais loin aux chronos et chaque weekend je trouve des sources de motivation.

Ce weekend tu as creusé de très gros écarts dans la boue à Plomion, puisque vous n’êtes que trois en première manche et deux dans la seconde à terminer dans le même tour ?
Ce weekend cela s’est bien passé, j’étais très concentrée sur les départs car vu les conditions je voulais vraiment partir devant. En première manche je vole de peu le holeshot à Gloria, par contre en seconde j’étais loin devant et dans la boue ces départs m’ont énormément aidé. J’ai pris un rythme de croisière, sans prendre de risques, car à Plomion il y a beaucoup de silex dans le sol et il faut mieux ne pas tomber ; il fallait aussi économiser les pneus car les silex et la boue les ont mis à contribution. Je gagne mes deux manches avec plus de deux minutes d’avance, je signe à chaque fois le meilleur temps en course avec plusieurs secondes d’avance sur mes adversaires, ce fut un bon weekend même s’il y a maintenant beaucoup de nettoyage à faire !

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Gloria (Jacquemard) ton équipière au sein du team 114 fait un podium de manche à Plomion, une belle satisfaction pour toi ?
Carrément, elle avait fait quelques podiums l’an passé mais celui ci on l’attendait avec impatience ! Elle avait quitté l’an passé le championnat sur une blessure au genou, en 125, et elle est revenue cette année en 250 ; après sept mois d’arrêt le travail effectué paye et je suis contente pour elle, même si elle n’a pas eu trop de chance en seconde manche.

Le mondial reprend en Grande Bretagne dans trois semaines, comment te sens-tu à l’approche de cette échéance et du prochain GP de France ?
On aura passé la mi championnat après ces deux GP, et mon but est évidemment de reprendre la plaque rouge le plus rapidement possible puis d’enfoncer le clou. Je me suis ratée en Thaïlande, les pistes à venir vont être défoncées avec de grosses ornières, ce qui me conviendra bien mieux que ce circuit glissant qu’on avait en Thaïlande. Il reste trois semaines pour travailler dur ; côté physique je sens bien depuis que je travaille avec Bruno Losito que j’ai fait de net progrès, et l’objectif est maintenant de faire quelque chose de bien en Angleterre puis à Villars sous Ecot, où je sais que j’aurais beaucoup de fans derrière moi.

Côté technique vous continuez à faire évoluer la Kawasaki dans l’optique du Mondial ?
On continue d’évoluer, notamment avec BOS qui ne sont qu’à deux heures de l’atelier. On teste régulièrement de nouveaux settings et de nouvelles pièces sur nos suspensions ; mon pilotage et mes besoins ont évolué depuis cet hiver, c’est un gros avantage d’avoir des suspensions ‘factory’ et des gens réactifs pour coller aux demandes du pilote. C’est la même chose avec FDR , on a changé la configuration du moteur et son comportement se rapproche un peu plus de ce que je voulais, comme on peut le voir en championnat de France ou je pars régulièrement aux avant postes. En fait plus je roule et plus je demande à ce que mon matériel évolue, car je passe régulièrement des paliers ce qui est encourageant pour la suite de la saison.

(Communiqué de presse Mediacross).

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