Le cirque à la Travis Pastrana
Publié par La Rédaction le dimanche 22 novembre 2015 à 20:22

Le spectacle Nitro Circus terminait sa tournée mondiale au MGM de Las Vegas. LeBigUSA.com n’a pas manqué l’occasion d’en prendre plein les yeux pour vous raconter la soirée. Que peut-on raconter sur le spectacle Nitro Circus qui n’a pas été déjà dit ou vu des centaines de fois ? La difficulté est d’écrire quelque chose de nouveau par rapport à la 1ère édition dans le MGM en juin 2011. Cela fait quatre…
Article réservé aux abonnés
Accédez à tout LeBigUSA en illimité : Contenu Premium, Reportages, Podcasts, Pronostics...
Déjà abonné ? Se connecter
15
Nesi
22 novembre 2015 à 22:15
Surprenant comme compte rendu, je suis allé à celui de Lille en décembre 2013 et c’était chaud bouillant, l’ambiance était énorme, et je meurs d’envie d’aller à Bercy en Février !
DRYAN
22 novembre 2015 à 23:36
Non mais je rêve! La prochaine fois, va voir Céline Dion, Stefan! Ce sera peut être plus chaud bouillant que le nitro circus.
La Rédaction
23 novembre 2015 à 09:22
L’homme, parce qu’il est doué de raison, ne se contente pas de percevoir les choses, mais en outre il les juge. Juger, c’est dire quelque chose de quelque chose, c’est associer un prédicat (une qualité, par exemple) à une chose. On peut ramener tout jugement à la forme minimale suivante : S (sujet) est P (prédicat).
Voici quelques exemples de jugements : « cet homme est grand », « la démocratie est le meilleur régime politique », « la vitesse de la lumière est indépassable », « la publicité n’est pas un art », « la musique classique est la plus belle », « la réciproque du théorème de Pythagore est vraie ». Un jugement – et en cela il se distingue du simple mot ou concept – est susceptible d’être vrai ou faux. Les jugements ci-dessus sont donc susceptibles d’être vrais ou faux.
Une difficulté se pose néanmoins : on ne contestera guère la validité du théorème de Pythagore et de sa réciproque, mais on contestera plus facilement que la musique classique soit la plus belle, car ce jugement semble emprunt de complexité et de subjectivité, le prédicat « beau » prêtant à discussion. Plus concrètement, il semble que certains jugements soient objectifs, c’est-à-dire valables pour tout être raisonnable (même si tous, par ignorance ou erreur, ne les reconnaissent pas), et que certains jugements soient subjectifs, c’est-à-dire valables uniquement pour la personne ou le groupe de personne qui les énoncent, relativement à leur constitution physique, leur sensibilité, leur vécu. Or, puisque philosopher, c’est former, par une activité de réflexion, des jugements sur les choses, il apparaît nécessaire de bien avoir à l’esprit ce qui distingue un jugement objectif d’un jugement subjectif.
Le jugement objectif.
-Définition
Un jugement objectif dit quelque chose de l’objet. Dire, par exemple, que l’homme est doué de conscience, qu’un triangle a trois cotés, ou encore que les espèces vivantes se transforment au cours du temps, ce n’est pas imaginer arbitrairement quelque chose, mais c’est donner une propriété réelle de l’objet étudié.
Le jugement objectif ne fait pas intervenir les sentiments ou l’imagination de celui qui l’énonce. Spinoza montre ainsi que le premier genre de connaissance, celui qui repose sur l’imagination, manifeste plus l’état corporel de celui qui juge que l’état réel de l’objet jugé. C’est seulement en jugeant selon la raison que l’on accède à l’objectivité. Le jugement objectif ne crée pas une apparence, il se contente de révéler ce qui est déjà.
-Jugement objectif et jugement vrai.
Un jugement objectif est-il nécessairement vrai ? Il semble que cela soit le cas, car nous disons souvent de celui qui se trompe qu’il manque d’objectivité. Mais pourtant, il est difficile d’admettre que Newton manquait d’objectivité en énonçant sa théorie sur la nature corpusculaire de la lumière, sous le seul prétexte que cette conception a été corrigée par Young qui a mis en évidence la nature ondulatoire de la lumière. Autrement dit, si tout jugement erroné est un jugement qui n’est pas objectif, cela revient à dire qu’une bonne partie de la science n’est pas objective, car dans les sciences expérimentales et humaines, l’incomplétude de l’expérience et le recours à des hypothèses font que la vérité n’y est bien souvent qu’approximative ou provisoire.
La science se donne cependant le souci de l’objectivité, en rejetant sentiments et croyances, et en établissant des méthodes rigoureuses. Il faut donc dire que la science se déploie dans les conditions de l’objectivité, mais que pour autant elle ne dit pas nécessairement la vérité. Un jugement vrai est un jugement qui énonce la réalité telle qu’elle est. Mais la réalité n’est que partiellement donnée pour l’être humain, il ne peut donc jamais l’atteindre complètement, et c’est ce qui explique que, bien que la science se donne le souci de l’objectivité, elle n’énonce qu’une vérité partielle, provisoire, potentiellement réfutable.
-Espèces de jugements objectifs.
Les jugements objectifs sont tout d’abord les jugements qui décrivent des faits directement observables, sans ajouter d’interprétation. « La température est de 20 degrés », «Cet avion vient de décoller », « Ces deux personnes sont en train de se parler », « Cet homme marche dans la rue ». Leibniz parle à ce titre de vérités de faits. Ces vérités sont contingentes, car les évènements qu’elles décrivent n’ont pas de nécessité logique. On accède à leur connaissance par la seule expérience directe.
Les jugements objectifs sont ensuite les jugements qui énoncent de pures nécessités rationnelles. Il s’agit aussi bien des vérités logiques : A=A, et tout ce que l’on peut en déduire, que de vérités ontologiques : l’être est, je pense donc je suis, etc. Leibniz parlerait ici de vérités de raison.
Enfin, les jugements objectifs sont ceux qui énoncent des théories du réel. Il s’agit ici d’expliquer une réalité donnée : l’univers, l’homme, l’animal, les guerres, les maladies, etc. Les sciences expérimentales et les sciences humaines, avec des degrés de certitude et de validité différents, cherchent une telle objectivité, mais sont soumises à un processus dialectique de réfutation de par l’incomplétude intrinsèque de leurs théories.
LR
DRYAN
23 novembre 2015 à 14:07
Combien de personnes vont voir ce type de show sans être passionné de moto? Allez, 10%! Donc avec ce raisonnement les 90 autres pour cent doivent sortir blasés! Maintenant, je peux comprendre ce point de vue, puisque c’est aussi le mien pour une épreuve comme Lille que je trouve limite en qualité, par rapport aux dix premières années de ce qu’était Bercy. Il est vrai que je suis blasé de ne pas retrouver le top 15 des américains en finale + un CP! Mais le Nitro Circus c’est jeune, nouveau, branché. … pourquoi ne pas avoir fini l’article sur une synthèse plus positive?
Et puis, Céline Dion c’est peut être pas si mal! Qu’en pense Madame LeBig?
SwissMx
23 novembre 2015 à 07:03
Pareil, pas trop d’accord avec ce compte rendu. Je les ai vu au stade de Genève cette année et j’ai trouvé le show super. C’était marrant et impressionnant à la fois, y avait une grosse ambiance et les riders avaient l’air de se faire plaisir, tout comme le public.
Vansman
23 novembre 2015 à 07:47
Ben perso je suis d’accord avec ce compte rendu, et encore… Là-bas le show était complet, pas comme ceux que nous avons eu en Europe sans la rampe de lancement mais au treuil pour les non-motorisés, et avec très peu de monde à ce niveau d’ailleurs.
Il y a du gros niveau, du très gros niveau même, mais c’est trop long et je n’aurais pas voulu être à la place de Maxime à Genève, car ça impose tellement de temps morts que chaque fois il faut relancer la machine et même si le public était chaud comme tu dis.
Un show d’une heure voir 3/4 d’heure (soit un peu plus que ce qui a réellement été proposé si on ne compte que les passages où ça roulait) sans tous ces temps morts et vidéos serait bien mieux.
SwissMx
23 novembre 2015 à 11:24
Après les goût et les couleurs… même si je suis pas un grand fan de FMX, là on avait droit à quelque chose de décalé qui m’a bien plus. Et j’ai pas vu le temps passer pendant ces 1,5 – 2h de show !
cécé-VMC
23 novembre 2015 à 07:34
Moi aussi,je suis fan depuis toujours et je ne m’en lasse pas!!!!!!
aletchou
23 novembre 2015 à 08:29
perso je suis allé les voir 2 fois: 1 fois à Prague et 1 fois à Genève à 2 ans d’écarts, certes c’est un peu toujours la même chose, mais comme une couse, comme le show freestyle de Bercy, la seule différence c’est que Nitro circus réunit sur chaque date les meilleurs des meilleurs, la crème de la crème, les plus belles et dure figures de freestyle au monde, et ça ils sont les seuls et je paierais encore plein de fois pour les voir.
Lupo
23 novembre 2015 à 09:54
+1
Je suis alle a celui de Lille et a celui de Nice a 2 ans d’ecart, tjrs aussi sympa voir. :)
Nesi
23 novembre 2015 à 16:34
A Nice, ça semblait beaucoup moins bouillant qu’a Lille en tout cas niveau ambiance !
xfiles
23 novembre 2015 à 18:18
Si on va part la, un championnat sx c’est la même chose, les même pilotes toute l’année, bien souvent de fois le même top 5, le même nombres de tours, etc……… toujours les même stade.
Au final pas plus intéressant que nitro circus, a si pardon quelques chutes et un peut de bagarre.
fullwip
23 novembre 2015 à 21:42
Mouai…. drôle d’article pour un fait majeur de notre sport. Ça ne donne pas très envie tout ça. Et puis on peut appliquer ce genre de raisonnement à bien d’autres disciplines dans ce cas… Petit coup de mou?? bon ça arrive, Aller Lebig, un petit café, une Redbull, une petite dose de positivité, et ça repart ;) on compte sur toi pour le début de la saison, fais nous rêver!
MXTAHITI
23 novembre 2015 à 22:42
bien moins excitant qu’une finale de SX c’est clair !
ol'yv
23 novembre 2015 à 23:45
Les première fois , c’est très impressionnant . Mais après , même si je me doute que ce spectacle vaut le coup d’œils , je comprend qu’une équipe comme LeBig en a vu assez pour ne pas être des plus enthousiasme que çà finalement … Après , les goûts de chacun diffèrent et peuvent même variez selon l’humeur du moment aussi .